Ce texte fait l’objet d’une pétition, publiée sur change.org ET sur Avaaz. Et il est urgent de les signer !
IL FAUT SAVOIR QUE:
1. L’OMS est financée à 80% par des sources « volontaires », parmi lesquelles la fondation Bill Gates ou la société pharmaceutique GAVI.
2. Il s’agit, de plus, d’un organe supranational, non élu et non responsable: ses employés sont exonérés d’impôt, et eux et leurs familles bénéficient tous de l’immunité diplomatique.
3. Actuellement, les propositions de l’OMS sont non contraignantes, mais elles vont le devenir.
ACCEPTERONS-NOUS D’ÊTRE GOUVERNÉS PAR DES BUREAUCRATES NON ÉLUS À LA SOLDE D’INTÉRÊTS ÉTRANGERS ?
Il faut demander des explications et des éclaircissements à nos parlementaires, il ne faut pas rester muet, sinon ils risquent bien d’accepter cet accord aveuglément.
L’OMS, avec l’agrément des États membres, a convenu d’élaborer un avant-projet d’accord juridiquement contraignant sur la pandémie pour le courant 2024. Cet accord, allant de pair avec un certains nombres d’amendements des règles originales de l’OMS, signerait la mort de l’indépendance des États à décider, démocratiquement, du meilleur moyen de soigner leur population. Les deux instruments, l’accord pandémie et les modifications du règlement sanitaire international, progressent en parallèle. Ce sont un ensemble de clauses juridiquement contraignantes pour toutes les nations. Elles s’appuient sur l’idée appelée « Une Santé » (« One Health »), qui donne le pouvoir au directeur général de l’OMS de décider d’une urgence de santé publique de portée internationale, en cas de suspicion ou de risque d’incident international quel qu’il soit. C’est une extension énorme de ses pouvoirs de décider quand la pandémie ou l’urgence commence et quand elle se termine. Pendant la pandémie de COVID-19, l’OMS s’est déjà octroyé le pouvoir de définir la « bonne » information. Elle a pris ce pouvoir de définir ce qu’était la désinformation, ce que disait « la Science ». Quand on vous dicte ce que la Science propose comme seule réponse immuable à n’importe quelle question, il y a clairement anguille sous roche. Car la science n’est jamais figée : elle est toujours ouverte aux modifications et aux nouveautés à découvrir, aux thèses à affiner. Par ce futur Accord, l’OMS va, aussi, devenir l’arbitre de ce qu’est la Science. Est-ce vraiment ça que les États veulent?
Un mot sur seulement deux amendements (allez voir le reste)
Ils sont disponibles à l’URL https://apps.who.int/gb/wgihr/
Dans l’Article 1, l’expression « sans engagement » (« non-binding ») est supprimée partout, ce qui laisse présager d’un engagement de la part des États à se conformer à ces règles.
Dans l’Article 3, « dans le plein respect de la dignité, des droits de l’homme et des libertés fondamentales des personnes » est supprimé et remplacé par « sur la base des principes d’équité, d’inclusivité, de cohérence … ». Peut-on imaginer que l’équité soit équivalente au respect de la dignité. L’équité risque bien de signifier « la même chose pour tout le monde », ce qui est loin du respect de la différence.
Fondée en 1948 en tant qu’agence spécialisée des Nations Unies chargée de la santé publique internationale, elle se compose de 194 États membres, essentiellement l’ensemble des membres de l’ONU à l’exclusion du Lichtenstein et du Saint-Siège. Les idéaux originaux de l’OMS étaient tout à fait louables : elle était au service de la santé du peuple, gouvernée par ses États membres, qui mettront en œuvre une politique de santé dans l’intérêt de leur peuple. Elle était basée sur un Règlement Sanitaire International (en anglais, International Health Regulations ou IHR), toujours d’application aujourd’hui, mais qui sera fondamentalement modifié par les deux instruments qui sont en préparation suite à la pandémie de COVID-19.
L’OMS est domiciliée à Genève et bénéficie donc d’un statut particulier. Ses employés sont exonérés d’impôt, et eux et leurs familles bénéficient tous de l’immunité diplomatique, donc une très bonne protection contre toute poursuite à leur encontre. Il s’agit, de plus, d’un organe supranational, non élu et non responsable. Je pense que ça fait peur si on lui donne un pouvoir quelconque.
Qui finance l’OMS ?
L’OMS n’est plus du tout financée majoritairement par ses États membres, ceux qu’elle cherche à conseiller ( ou contrôler). Elle est financée à plus de 80% par des sources « volontaires ». Les pays membres paient ce qu’on appelle des «contributions statutaires», un pourcentage du PIB d’un pays convenu tous les deux ans lors de l’Assemblée mondiale de la santé. Habituellement, ces sommes couvrent moins de 20 % du budget total de l’OMS. Cela signifie que plus de 80 % du financement de l’OMS reposent sur des « contributions volontaires », c’est-à-dire toute somme d’argent donnée librement par des donateurs, qu’il s’agisse d’États membres, d’ONG, d’organisations philanthropiques ou d‘autres entités privées (http://open.who.int/2020-21/contributors/contributor). Ces contributions volontaires sont généralement affectées à des projets ou à des maladies spécifiques, ce qui signifie que l’OMS ne peut pas décider librement comment les utiliser. « Actuellement, l’OMS n’a le contrôle total que sur environ un quart de son budget », a déclaré Lawrence Gostin, du Global Health Institute. « L’OMS ne peut donc pas définir l’agenda mondial de la santé et a dû répondre aux enchères de riches donateurs, non seulement des nations riches d’Europe et d’Amérique du Nord, mais aussi de riches philanthropies telles que la Fondation Gates ». Au cours des années 2020-2021 (on n’a pas les résultats pour 2022), le deuxième plus grand donateur, après l’Allemagne, est la Fondation Bill et Melinda Gates, et le cinquième est Gavi Alliance. Alors pourquoi font-ils cela ? Ils sont de gros investisseurs dans les produits pharmaceutiques et la technologie expérimentale de l’ARNm qui s’est avérée si rentable pour ceux qui l’ont proposée et produite lors de la dernière pandémie.
Il est clair qu’il y a une forte influence extérieure sur la politique de l’OMS, une entité dont les amendements au Règlement sanitaire international et au traité sur la pandémie seront adoptés d’ici mai 2024 si les États ne font rien et laissent faire.