Point de vue
Je ressens profondément que tout est jeu, passif ou actif, subi ou contrôlé.
Jeu de pouvoir, jeu d’argent, jeu d’influence, jeu de stratégie, etc…même si d’aucuns considèrent que le terme est inapproprié car non sérieux, car associé habituellement à l’amateurisme et aux loisirs.
Nous jouons tous des rôles, à au moins deux niveaux.
Le premier est le fait que nous jouons à être ce que nous croyons être, souvent de manière inconsciente mais parfois en toute connaissance de cause lors d’interviews d’embauche ou de manœuvre de séduction.
Le deuxième consiste en ce que nous remplissons un rôle social et économique, personne n’y échappe. Á ce niveau, la plupart d’entre nous sont les jouets dans des jeux qui nous dépassent (pouvoir de l’argent et pouvoirs politiques, intimement liés). Mais nous avons aussi la possibilité, par un ensemble de petits choix, d’orienter notre vie. C’est un jeu de hasard(s).
Á y regarder de près, j’ai compris que mes orientations professionnelles, scientifique et web, m’avaient attirée par le très grand contenu ludique qu’elles me proposaient.
Dans mon travail de chercheuse scientifique : le jeu de pourquoi et comment appliqué au microscopique, c’est-à-dire aux molécules. C’est un jeu tellement divers et compliqué, comprenant un nombre de niveaux infinis, donc on ne s’ennuie jamais.
Dans le web: le jeu des fonctions, des couleurs, des animations, et j’en passe. Quelle richesse.
De plus, ces deux types de jeu demandent aussi un peu (ou beaucoup?) de créativité, ce qui permet un enrichissement personnel.
Un problème n’est pas intéressant par la réponse qu’il a mais par le chemin qui y conduit et l’enrichissement qu’il procure à celui qui tente d’y répondre.
Il m’a toujours semblé que cette approche ludique est universelle et mobilisatrice.
Parcours, en résumé
Je suis née à Liège le 30 juillet 1954 …
Je vous fais grâce de mon histoire personnelle (ouf !). Le seul souvenir que j’évoquerai, et dont je suis très fière, est lié à mon parcours scolaire.
J’étais élève au lycée Léonie de Waha à Liège, en 3e année (on comptait 6,5,4,3,2,1 à l’époque) (1969-1970) et l’école avait décidé de participer (et avait été sélectionnée) à un jeu télévisé qui s’appelait « A vos marques ».
On a gagné ex aequo avec l’athénée de Saucy, deux écoles officielles liégeoises !!! Quel souvenir (vers la galerie)
Plus tard, j’ai choisi la filière chimie à l’Université de Liège et j’ai obtenu mon diplôme de licence en 1976 (à l’époque on ne parlait pas de master). J’ai eu la bonne idée de présenter l’agrégation de l’enseignement secondaire supérieur en 1979 et j’ai terminé mon doctorat en chimie (orientation chimie théorique) en 1983.
Depuis 1976, j’ai travaillé comme chercheuse à l’Université de Liège, sous des régimes et contrats divers, mais jamais comme statutaire. Pour avoir cette chance, il faut avoir un appui et ça n’a jamais été mon cas. C’est le jeu (encore un) des conjonctures …
J’ai d’abord fait de la recherche dans le service de chimie théorique (Professeur Lorquet), jusque fin 1986. Ensuite, j’ai été engagée au Centre d’Ingéniérie des Protéines dans le groupe de chimie quantique et modélisation moléculaire dirigé par le Dr Georges Dive.
Voyant que mon sort était de plus en plus incertain (oui, le financement de la recherche en Belgique est à l’image de sa politique, désastreux !), j’ai, assez tardivement, choisi de me perfectionner dans un domaine qui m’intéressait beaucoup: le web. J’ai entamé une formation de deux ans en cours du soir (promotion sociale IPEPS Liège) et j’ai obtenu mon certificat de webmaster (design et développement) en juin 2008.
Et je me suis installée comme indépendante complémentaire webmaster peu après, jusqu’en septembre 2016.
Fin juillet 2014, pour fêter mon 60ième anniversaire dans la joie et la bonne humeur, j’ai reçu mon C4 de l’Université et je n’ai retrouvé du travail que fin 2015, dans l’enseignement secondaire de la Communauté française Wallonie-Bruxelles, où j’ai fait des remplacements en chimie et biologie.
Du 15 septembre 2016, au 30 juillet 2020, j’ai travaillé au service informatique du CHU St Pierre à Bruxelles, comme développeuse, pour moitié dans le développement de formulaires médicaux pour le dossier patient informatisé (construction web et langage XSL), et pour autre moitié dans l’élaboration de scripts en langage Caché-Intersystem pour l’outil de gestion du circuit des médicaments.
Du 1er août 2019 au 31 juillet 2020, bien qu’à la retraite, j’ai continué à travailler à mi-temps au CHU St Pierre à Bruxelles.
Mais depuis le 1er août 2020, je profite pleinement de ma retraite et me consacre à mes proches et mes hobbies. En particulier, l’écriture.
Ma liste de publications scientifiques (+-70) se trouve dans le dépôt de l’Université de Liège.
Pour plus de détails sur mes compétences, mes diplômes et mes emplois, cliquez ici.