2021, année clivante par excellence ! A cause d’un méchant virus, le SARS-CoV-2, et de la maladie associée, la COVID-19, on a vu apparaître les pro-ceci et les anti-cela, et surtout disparaître le débat intelligent entre ces pro et anti.
Plus aucun respect, plus aucune patience, tout dans l’exclusion des autres, chacun convaincu de sa vérité unique et sans conteste.
Comment en est-on arrivé là?
Il est probable que, d’ici quelques années, avec le recul et l’analyse objective d’experts nombreux et intelligents, capables de débattre, d’écouter et discuter, on aura une ou des réponses fondées.
En attendant, chacun a son idée, et je m’interroge sur les raisons de cette folie.
Tout commence par des informations qui circulent en provenance de Chine: SRAS (acronyme français, devenant SARS en anglais) le retour, dit SARS-CoV-2.
La vitesse avec laquelle ce virus s’est répandu à travers le monde, par l’intermédiaire des nombreux voyages, a effrayé les décideurs politiques: en 2002-2003, SARS avait fait de nombreuses victimes mais était resté localisé.
Ce n’était plus le cas et il n’y avait pas de remède connu, bien qu’il ait été proposé en 2005 que la chloroquine soit un candidat potentiel intéressant (« Chloroquine is a potent inhibitor of SARS coronavirus infection and spread », M.J.Vincent et al, Vir.J. 2005,2,69).
Je n’ai pas fait de recherche ultérieure, mais je sais que l’hydroxychloroquine, moins toxique, est couramment utilisée en rhumatologie et en traitement du paludisme, sans qu’il y ait de problème grave connu aux doses indiquées. D’ailleurs, jusqu’en janvier 2020, elle était vendue sans ordonnance.
De plus, cette molécule est inscrite à l’OMS comme médicament essentiel.
Mais pour des raisons obscures, cette molécule, qui aujourd’hui est reconnue comme efficace pour diminuer les risques de mortalité et diminuer les effets de la COVID-longue, a fait l’objet d’une cabale sans précédent, aboutissant au « Lancet Gate » ! Une fraude scientifique sur laquelle tous les gouvernements se sont alignés !
J’ai entendu dire que les doses utilisées dans les études qui ont discrédité ce composé étaient soit absolument dangereuses et n’auraient jamais été prescrites par un médecin digne de ce nom, soit trop faibles pour être efficaces.
Pour rappel, voici deux liens retraçant quelques faits d’actualité, en France et en Belgique:
La délivrance d’hydroxychloroquine est-elle de nouveau autorisée ?
La Belgique réhabilite l’hydroxychloroquine.
Les responsables sanitaires et politiques ne savent plus alors sur quel pied danser.
Et c’était pareil au tout début de la pandémie. Un jour le masque était inutile, le lendemain, il était obligatoire … Tout ça parce qu’on avait jugé bon, bien avant l’arrivée du virus, de jeter les stocks de masques prévus pour ce type de situation, et qu’on était donc dans l’impossibilité de fournir tout le monde.
Ensuite, il y a eu la valse des tests: quels sont les laboratoires agréés : beaucoup trop peu au début donc on ne pouvait pas tester tout le monde. Maintenant, les tests sont obligatoires pour beaucoup d’activités si on n’est pas vacciné.
Ce capharnaüm du début a été largement médiatisé, ce qui est normal car je pense que la transparence est primordiale en démocratie. Et aussi, ça fait de l’audience …
Ça a aussi mis en évidence un fait essentiel de la science: dans une situation inconnue, tout est hypothèse au départ, et les experts peuvent avoir des hypothèses différentes. C’est la mise à l’épreuve de ces hypothèses, donc le temps et le travail sur le terrain, qui doit déterminer quelles sont les hypothèses qui se vérifient.
Mais si cette démarche est bien connue des chercheurs puisque c’est leur pratique quotidienne, c’est tout-à-fait incompréhensible pour le grand public, qui a alors pris parti pour les experts qui lui plaisaient, ou ceux qui étaient systématiquement conviés sur les plateaux des media.
Et les gouvernants ont dû prendre des décisions politiques en fonction de ces avis multiples, sans savoir quelle(s) hypothèse(s) serai(en)t vérifiée(s) d’ici on ne sait pas combien de temps. Beaucoup d’inconnues en jeu, et surtout un climat anxiogène épouvantable.
Il fallait néanmoins prendre des décisions pour ne pas être taxé d’immobilisme, il faut être proactif, gagnant, productif; dans l’air du temps quoi. On réfléchira après, peut-être. Et comment faire autrement d’ailleurs puisqu’on n’a aucune réponse.
Je ne critique certainement pas les décisions prises en début de pandémie, on verra plus tard si elles étaient adéquates ou pas.
Ce qui me déplaît par contre c’est la folie qui s’est emparée de chacun de nous, même les plus éduqués. Il est difficile d’avoir un débat éclairé entre les pro-xxx ou les anti-xxx, quel que soit le xxx.
Il n’y a qu’à voir ce qui s’est passé autour de la personne du Professeur Raoult. C’est complètement surréaliste, c’est la folie complète et totale. Pour se rendre compte, finalement, qu’il a raison.
Et concernant la politique vaccinale, c’est même devenu explosif.
Ceux qui n’ont pas le même avis que celui exposé par les gouvernants et qui l’expriment sont taxés de complotistes, d’anarchistes, d’inciviques, ou carrément de cons ou analphabètes.
Je fais partie de ces renégats, alors que je suis « pro-vax » comme on dit. J’ai fait tous mes vaccins.
Pourquoi j’en fais partie ? Parce que j’aimerais avoir des réponses à certaines questions qui fâchent.
Pourquoi agir dans l’urgence avec des vaccins génétiques relevant d’une technologie dont on ne connait pas les effets secondaires à long terme?
Il est raisonnable de vacciner les personnes à risque, car on suppose à juste titre jusque maintenant que le rapport bénéfice/risque est favorable. Mais ce n’est pas le cas pour les autres.
De plus, la vaccination n’empêche pas d’attraper la maladie et de la transmettre. Elle réduit probablement la sévérité de la maladie, ce qui est inutile pour les personnes non à risque.
Il n’y a pas de raison à une généralisation de la vaccination puisque les personnes non à risque ont très peu de chance de développer de forme grave, et à la limite seront beaucoup mieux immunisées si elles l’attrapent.
Comment se fait-il que l’Europe n’a autorisé la mise sur le marché en urgence qu’aux vaccins génétiques?
L’EMA m’a répondu que ce sont les vaccins qui ont été les plus rapides à apparaître sur le marché et pour lesquels les firmes qui les ont développés ont introduit une demande officielle à l’EMA. Pas les autres.
Et notamment, les vaccins chinois Sinopharm et/ou Sinovac, vaccins à virus inactivés, et qui sont utilisés au Maroc, Algérie, Serbie, Brésil, Chili et pas mal d’autres pays, cette liste n’est pas exhaustive. Et ont prouvé leur efficacité, avec pour preuve cet article concernant une étude exhaustive faite au Chili: « Effectiveness of an Inactivated SARS-CoV-2 Vaccine in Chile » , publié en Juillet 2021.
Beaucoup de pays européens acceptent les visiteurs étrangers ayant été vaccinés avec ces deux vaccins (Autriche, Chypre, Espagne, Finlande, Grèce, Islande, Pays-Bas, Suède, Suisse). Pourquoi alors les pays européens n’accepteraient-ils pas aussi l’utilisation de ces vaccins à virus inactivés ?
On attend pour bientôt le vaccin de Valneva, entreprise française, qui a déjà accepté de fournir plusieurs millions de doses de vaccins à la Grande Bretagne dès la fin 2021. Pourquoi pas ailleurs? Les pays européens sont frileux … mais pas s’il s’agit de foncer tête baissée dans l’inconnu avec Pfizer, Moderna, Astrazeneca, Janssen, etc.
L’obligation de rappels répétés de vaccination avec des vaccins génétiques n’augmente-t-elle pas les risques d’effets secondaires inconnus ?
Avec le variant delta, et encore plus omicron, toutes les versions du vaccin semblent avoir perdu leur efficacité (voir notamment Israel, Islande, UK, …).
Ce qui fait qu’on va devoir faire des rappels de vaccination à chaque fois qu’un nouveau variant apparaîtra.
L’injection répétée de vaccins génétiques me semble problématique tant qu’on n’aura pas suffisamment de recul pour garantir qu’aucun effet secondaire dangereux n’apparaisse à long terme.
Dans ce cadre-là, l’utilisation de vaccins « traditionnels », à virus inactivés, me semble plus sûre. C’est ce qu’on fait avec la grippe, même si la vaccination n’est pas toujours efficace.
Avec ces questions en tête, j’ai alors rédigé une pétition en septembre 2021, que j’ai postée sur change.org:
« Accès à un vaccin anti-COVID de type virus inactivé en Europe »
Avec l’espoir qu’elle touche suffisamment de personnes, mais avec le minuscule réseau que j’ai, j’en doute quelque peu. Alors si vous lisez ceci en septembre 2021, et que vous êtes d’accord, ce serait bien sympa de la faire circuler …
Et un espoir de retour à la sagesse: un groupe de réflexion qui s’est créé récemment: le groupe CovidRationnel. Suivez-le et soutenez-le !
Et également, une association très active et inspirante qui s’est élevée contre l’arbitraire en action aux niveau de nos belles institutions dirigeantes: Notre Bon Droit. À suivre sans modération, et à soutenir.