One Health et l’OMS

One Health, c’est d’abord un concept scientifique apparu dans le domaine vétérinaire.

La première apparition du concept « One Health », ou plutôt « One Medicine », c’est un article publié dans un livre qui parlait de médecine vétérinaire et de santé humaine, et faisait plutôt de la médecine comparée humain/animal: Schwabe CW (Référence 1). Calvin Schwabe invente le terme « One Medicine » et appelle à une approche unifiée des zoonoses faisant appel à la fois à la médecine humaine et à la médecine vétérinaire.

Mais cette idée circulait déjà avant chez les vétérinaires. Je vous recommande l’article « Zoonoses and Medicine as Social Science: Implications of Rudolf Virchow’s Work for Understanding Global Pandemics » (Référence 2).

« L’idée que les pandémies ont des conséquences différentes qui dépendent en grande partie des disparités sociales et des conditions d’inégalité dans différents contextes géographiques n’est pas nouvelle. Elle était déjà présente dans les travaux du médecin allemand Rudolf Virchow (1821-1902). À la base de sa pensée se trouve un engagement profond en faveur d’une compréhension holistique et multifactorielle de la maladie, qui reconnaît non seulement les processus biologiques, mais aussi sociaux et politiques. En outre, de cet engagement en faveur d’une compréhension sociale de la maladie découle une image particulière du rôle des médecins, qui sont particulièrement bien placés pour s’attaquer à cette multiplicité de facteurs. Pour Virchow, une conception sociale de la santé implique d’améliorer les conditions de la vie humaine et de s’intéresser de près aux conditions de la vie non humaine, deux éléments cruciaux pour guérir et prévenir les maladies. Le célèbre slogan de Virchow, « la médecine est une science sociale », trouve une nouvelle pertinence dans les conversations difficiles sur les disparités économiques et raciales dans le contexte du COVID-19.« 

L’approche One Health concernait d’abord la collaboration entre le monde médical (médecine humaine) et celui de la médecine vétérinaire. Elle s’avérait nécessaire pour mieux comprendre et maitriser les maladies infectieuses qui sont souvent zoonotiques (c’est-à-dire susceptibles de toucher les humains et la faune sauvage ou domestique). Il s’agissait de collaborations scientifiques.

Progressivement on a pu montrer que la surexploitation de l’environnement, les acteurs du transport, les propriétaires ou gestionnaires d’animaux, les consommateurs de « viande de brousse » et de gibier, les personnes en contact régulier avec les faunes sauvages et/ou domestique et l’environnement (et en particulier : éleveurs mais aussi pêcheurs, chasseurs, forestiers et gestionnaires d’espaces protégés) jouent un rôle important dans la diffusion et l’évolution des épidémies/pandémies. Dans ce contexte, il est évident que l’approche doit mobiliser de multiples secteurs, disciplines et communautés à différents niveaux de la société pour travailler ensemble à la promotion du bien-être et à la lutte contre les menaces qui pèsent sur la santé et les écosystèmes, tout en répondant au besoin collectif en eau, énergie et air propres, en aliments sûrs et nutritifs, en prenant des mesures contre le changement climatique et en contribuant au développement durable.

Quand on parle de One Health aujourd’hui, on s’appuie sur un constat qui a été créé pour la première fois par la société de conservation d’espèces sauvages (Wildlife Conservation Society) en 2004 et c’est ce qu’on appelle les 12 concepts de Manhattan (Référence 3). Il est posé qu’il y a un lien entre la santé des animaux et des humains.

12 concepts de Manhattan

  1. Reconnaître le lien essentiel entre la santé de l’homme, des animaux domestiques et de la faune sauvage.
  2. Reconnaître que les décisions relatives à l’utilisation des terres et de l’eau ont des répercussions réelles sur la santé.
  3. Inclure la science de la santé de la faune sauvage comme une composante essentielle de la prévention, de la surveillance, du suivi, du contrôle et de l’atténuation des maladies à l’échelle mondiale.
  4. Reconnaître que les programmes de santé humaine peuvent grandement contribuer aux efforts de conservation.
  5. Concevoir des approches adaptatives, holistiques et prospectives de la prévention, de la surveillance, du suivi, du contrôle et de l’atténuation des maladies émergentes et résurgentes, qui tiennent pleinement compte des interconnexions complexes entre les espèces.
  6. Rechercher des possibilités d’intégrer pleinement les perspectives de conservation de la biodiversité et les besoins humains (y compris ceux liés à la santé des animaux domestiques) lors de l’élaboration de solutions aux menaces liées aux maladies infectieuses.
  7. Réduire la demande et mieux réglementer le commerce international d’animaux sauvages vivants et de viande de brousse.
  8. Limiter l’abattage massif d’espèces sauvages en liberté pour lutter contre les maladies aux situations où il existe un consensus scientifique international multidisciplinaire selon lequel une population d’animaux sauvages constitue une menace urgente et importante pour la santé humaine, la sécurité alimentaire ou la santé des animaux sauvages en général.
  9. Accroître les investissements dans les infrastructures mondiales de santé humaine et animale en fonction de la gravité des menaces de maladies émergentes et résurgentes qui pèsent sur les personnes, les animaux domestiques et les espèces sauvages.
  10. Établir des relations de collaboration entre les gouvernements, les populations locales et les secteurs privé et public (c’est-à-dire sans but lucratif).
  11. Fournir des ressources et un soutien adéquats aux réseaux mondiaux de surveillance de la santé des espèces sauvages qui échangent des informations sur les maladies avec les communautés de la santé publique et de la santé animale agricole dans le cadre de systèmes d’alerte précoce pour l’émergence et la résurgence de menaces de maladies.
  12. Investir dans l’éducation et la sensibilisation de la population mondiale et influencer le processus politique afin de mieux faire reconnaître que nous devons mieux comprendre les relations entre la santé et l’intégrité des écosystèmes pour réussir à améliorer les perspectives d’une planète plus saine.

Seul le point 10 est susceptible d’être dangereux, à cause éventuellement de l’intervention du secteur privé, sinon, tout semble basé sur des intentions louables.

Tant que ceci reste dans le domaine scientifique, avec échange des observations, et que les décisions politiques restent du domaine national, il n’y a rien à redire.
Mais si un organisme non national, géré par des fonctionnaires non élus et ne devant rendre aucun compte, subsidié principalement par des fonds privés, prend le contrôle de toutes les décisions politiques relatives aux réponses à apporter aux résultats des observations scientifiques, c’est beaucoup plus problématique.
C’est ce qui se passe avec l’inclusion du concept One Health dans l’Article 5 de la Convention Pandémie de l’OMS.

Article 5. Une seule santé

  1. Les Parties s’engagent à promouvoir une approche « Une seule santé » pour la prévention, la préparation et la réponse aux pandémies, reconnaissant l’interconnexion entre les personnes, les animaux et l’environnement, qui soit cohérente, intégrée, coordonnée et collaborative entre toutes les organisations, secteurs et acteurs concernés, en tenant compte compte des circonstances nationales.
  2. Les Parties s’engagent à identifier et à lutter contre les facteurs déterminants des pandémies ainsi que l’émergence et la réémergence de maladies à l’interface homme-animal-environnement en introduisant et en intégrant des interventions dans les plans pertinents de prévention, de préparation et de réponse aux pandémies.
  3. Chaque Partie protège, conformément à son contexte national, la santé des personnes et des animaux et la préservation des végétaux, avec le soutien de l’OMS et d’autres organisations internationales compétentes, en :
    (a) mettant en œuvre et examinant régulièrement les politiques et stratégies nationales pertinentes qui reflètent une approche « Une seule santé » en ce qui concerne la prévention, la préparation et la réponse aux pandémies ; pertinentes ???
    (b) promouvant l’engagement efficace et significatif des communautés dans l’élaboration et la mise en œuvre de politiques, de stratégies et de mesures visant à prévenir, détecter et répondre aux épidémies ; et
    c) promouvant ou établissant des programmes conjoints de formation et de formation continue « One Health » pour les personnels de santé humaine, animale et environnementale, afin de renforcer les compétences, capacités et aptitudes pertinentes et complémentaires.
  4. Les modalités, termes et conditions ainsi que les dimensions opérationnelles de l’approche « Une seule santé » seront définies plus en détail dans un instrument prenant en compte les dispositions du RSI (2005) et qui sera opérationnel d’ici le 31 mai 2026.

Les points 1 à 3 ne posent pas beaucoup de problème, à part le terme « pertinentes » qui reste très subjectif. Mais le point 4 c’est autre chose. Car il faut le placer dans le contexte de tout le reste du document et du Règlement sanitaire international qui est en cours d’amendement. Or l’évolution de ces deux documents posent de grands problèmes de transparence et soulèvent de nombreuses contestations de par le monde.
En effet, malgré le manque de transparence de l’OMS à ces sujets, et le silence des media officiels à leur propos, des groupes de citoyens se sont mobilisés avec plus ou moins de succès pour avertir de la situation. Et dans ces milieux qui refusent l’omerta et qui se tiennent informés du mieux qu’ils peuvent, les informations circulent quand même.
L’assemblée mondiale de la Santé se tiendra à Genève du 27 mai au 1er juin pour discuter de ces points. Mais il semble qu’il n’y ait pas eu d’accord dans le délai légal pour pouvoir valider ces documents. Croisons les doigts.

Références

  1. Schwabe CW, Veterinary Medicine and Human Health 3rd Edition 1984.
  2. « Zoonoses and Medicine as Social Science: Implications of Rudolf Virchow’s Work for Understanding Global Pandemics », Abigail Nieves Delgado & Azita Chellappoo, The Viral Politics of Covid-19, Part of the book series: Biolegalities ((BIOGA)) (https://link.springer.com/chapter/10.1007/978-981-19-3942-6_5)
  3. les 12 concepts de Manhattan : https://oneworldonehealth.wcs.org/About-Us/Mission/The-Manhattan-Principles.aspx

Et encore
A history of One Health
B.R. Evans, F.A. Leighton
Rev. sci. tech. Off. int. Epiz., 2014, 33 (2), 413-420

L’enfumage de l’OMS

Danger: tous les États semblent s’accorder sur le fait que l’OMS détient l’expertise totale en ce qui concerne ce qui « devrait » être fait en terme de santé. Et même si certains États se dédouanent d’une soumission quelconque à l’OMS, il n’en reste pas moins que l’OMS garde cet aura de « divine parole ».

Danger 1: au sujet des amendements au RSI (Règlement sanitaire international)

Il n’y a aucune transparence concernant le processus associé aux amendements du RSI:

  1. les états membres ne veulent pas que le public sache qui a demandé les changements
  2. la date d’échéance pour pouvoir soumettre le texte final est dépassée mais il est soupçonné que ça soit quand même envisagé
  3. la dernière version qui sera soumise pour approbation n’est pas disponible (seule une version qui a « fuité » est disponible)

Ce troisième point fait que le public s’élève contre des propositions d’amendements qui sont devenues obsolètes dans la nouvelle version, ce qui décrédibilise toutes les pétitions « anti » mises sur pied et laisse entendre que l’adoption par l’AMS (Assemblée mondiale de la santé, organe de gouvernance de l’OMS) n’a pas de raison de ne pas se faire, même si légalement les dates d’échéance sont dépassées.
Il ne faut pas oublier que, parallèlement au travail sur les amendements, il y a celui sur l’Accord Pandémie, qui doit aussi être soumis à la même 77e assemblée de l’AMS fin mai début juin 2024.

Danger 2: l’Accord Pandémie

Cet accord est en fait une convention-cadre générale qui postpose tous les détails importants à plus tard et exige donc que les États membres s’y engagent sans vraiment savoir. De plus, certains articles ressemblent fortement à des bases de lancement pour la distribution des produits Big Pharma avalisés. C’est une plateforme de commerce pour l’OMS et les oligarques qui la financent.

MAIS DÉVELOPPONS MAINTENANT.

L’OMS travaille actuellement sur deux voies parallèles bien qu’interconnectées: les amendements au Règlement sanitaire international (RSI, ou IHR en anglais), lancé depuis janvier 2022 par une première demande officielle des USA, et l’Accord Pandémie, travail mené par l’Organe intergouvernemental de négociation (OIN, INB en anglais) – établi par les États membres de l’OMS lors d’une session extraordinaire de l’Assemblée mondiale de la santé (AMS, WHA en anglais; organe de gouvernance de l’OMS) en décembre 2021.

Les amendements au RSI

NOTA BENE:
L’OMS définit le RSI comme :
Le RSI est un instrument de droit international juridiquement contraignant pour 196 pays, dont les 194 États membres de l’OMS. Le RSI est né de la réaction aux épidémies mortelles qui ont autrefois ravagé l’Europe. Il crée des droits et des obligations pour les pays, notamment l’obligation de notifier les évènements de santé publique. Le règlement définit également les critères permettant de déterminer si un évènement particulier constitue ou non une « urgence de santé publique de portée internationale ».

La dernière version date de 2005. Il peut être soumis à révision par l’intermédiaire de demande d’amendements de la part d’un membre.

Les États-Unis ont lancé la demande d’amendements et proposé de nouveaux textes, par une lettre adressée à l’OMS datée du 18/01/2022. Ces amendements sont soumis et admis officiellement à l’Assemblée mondiale de la Santé (AMS, WHA en anglais) lors de sa 75e session du 12/04/2022, avec une déclaration conjointe mettant sur pied le Groupe de Travail sur les Amendements au RSI (WGIHR). Dans le cadre du WGIHR, les 196 États parties au RSI (y compris les 194 États membres de l’OMS) examinent plus de 300 propositions d’amendements à 33 des 66 articles du RSI et à 5 de ses 9 annexes, ainsi que 6 nouveaux articles et 2 nouvelles annexes.

Comment les amendements sont acceptés ? (c’est comme ça depuis 1948).

Dès que la demande de changement est adressée à l’OMS, puis aux États membres lors de l’Assemblée générale qui suit, ces mêmes États membres ont 18 mois pour refuser ces amendements, ce qui, dans le cas actuel, nous menait au 1er décembre 2023 pour explicitement dire NON ; sinon, ces amendements sont considérés comme acceptés par les États qui n’ont pas réagi. (voir Article 61 du RSI).

Ceci signifie que le pouvoir de l’État concernant les Règles sanitaires internationales est abandonné aux mains d’un ou plusieurs délégués choisis par les Gouvernements (pouvoir exécutif!) de ces États pour siéger au sein de l’AMS. Or, normalement, le pouvoir législatif est aux mains du Parlement ou Sénat ou Congrès. Mais ici, non. Ce sont des délégués qui vont décider si les amendements sont OK ou pas, et l’État dont ils dépendent leur fait confiance. PAS BESOIN DE SIGNATURE POUR VALIDER CES AMENDEMENTS, PAS DE VOTE AU PARLEMENT, JUSTE LA POSSIBILITÉ DE DIRE NON DANS UN LAPS DE TEMPS DONNÉ ….

L’évolution du travail sur le RSI

Un mot sur seulement deux amendements tels que présentés dans la seule version publique ce 15/04/2024 (allez voir le reste).
Ils sont disponibles à l’URL https://apps.who.int/gb/wgihr/
Dans l’Article 1, l’expression « sans engagement » (« non-binding ») ÉTAIT supprimée partout, ce qui laissait présager d’un engagement de la part des États à se conformer à ces règles. ADIEU LA SOUVERAINETÉ DES ÉTATS, BONJOUR L’ASSUJETTISSEMENT À L’OMS …
Dans l’Article 3, « dans le plein respect de la dignité, des droits de l’homme et des libertés fondamentales des personnes » ÉTAIT supprimé et remplacé par « sur la base des principes d’équité, d’inclusivité, de cohérence … ». Peut-on imaginer que l’équité soit équivalente au respect de la dignité. L’équité risque bien de signifier « la même chose pour tout le monde », ce qui est loin du respect de la différence.
Et beaucoup d’autres amendements, qui donnaient à l’OMS un très grand pouvoir, avaient été apportés.

OUI MAIS !! ÇA A CHANGÉ !! PAR L’INTERVENTION DU COMITÉ D’EXAMEN, MIS EN PLACE EN FÉVRIER 2023.

ET LES AFFIRMATIONS PERSISTANTES SELON LESQUELLES LES NÉGOCIATIONS DE L’OMS SUR LE RSI CONSTITUENT UNE ATTAQUE CONTRE LA SOUVERAINETÉ NATIONALE SONT DEVENUES DES FAUSSES PISTES, DES LEURRES.

Cette argumentation se basait essentiellement sur les versions publiques disponibles des amendements au RSI.

PETIT RAPPEL

En septembre 2022, beaucoup d’États ont soumis des centaines d’amendements au RSI. Ils sont restés hors de portée du public jusqu’en décembre 2022.

Dans cette version, il y avait des choses extrêmement délétères. Il y avait notamment la suppression de « non contraignant » dans les définitions des recommandations, la suppression de « dans le plein respect de la dignité, des droits de l’homme et des libertés fondamentales des personnes », réduction de 18 à 10 mois du délai de rejet d’un amendement, réduction du délai d’entrée en vigueur des recommandations.

Le 6 février 2023, le Comité d’examen des amendements au RSI donne son opinion sur ce que les Nations ont soumis à l’OMS. Son rapport dit explicitement qu’il ne faut pas toucher à la dignité, aux droits humains et à la liberté. De plus, rendre les recommandations obligatoires va changer complètement la nature du RSI. Donc il faut y renoncer. D’autres changements ou adaptations des amendements les ont rendus tout-à-fait « acceptables », mais tout ça est invisible actuellement. Ça fait un an que ces remises en questions ont eu lieu. MAIS SECRÈTEMENT !!! C’est par un hasard ou une action « WIKILEAKS » que le projet de travail sur les amendements est arrivé dans les mains de quelques personnes qui l’ont donc publié. Les dernières dates de réunion de ce groupe de travail sur les amendements sont du 22 au 26 avril. De plus, pour que le texte final du nouveau RSI soit validé par l’AMS (organe de gouvernance de l’OMS) lors de sa prochaine séance, du 27 mai au 1 juin 2024, ce texte devait être officiellement remis à l’OMS le 27 janvier 2024, ce qui n’a pas été possible. Ils ont raté la date d’échéance. Mais, ils vont probablement essayer de le soumettre quand même pour approbation, sans que le public ait été au courant de ce qui se trouve réellement dans ce texte.

Or il se fait que les pétitions qui circulent, y compris la version initiale de la mienne, se basent sur le dernier document public disponible. Il sera facile de démonter toute contestation des amendements basée sur ces pétitions puisqu’elles font référence à des textes obsolètes.

On se focalise sur des points qui ne se trouvent plus dans la version « wikileaked ». Les arguments soulevés ont alors perdu leur bien-fondé et cet argument peut servir à faire adopter le nouveau RSI puisqu’en fait, on « aboie en-dessous du mauvais arbre« . On leur reprochait d’enlever la souveraineté des États dans l’ancienne version. Dans la nouvelle secrète, ils changent, notamment, deux articles pour, au contraire renforcer, cette souveraineté. Déjà dans les articles non changés, il est permis aux États de forcer les voyageurs étrangers arrivant sur leur sol , à certaines mesures du style vaccination obligatoire, etc. Avec les ajouts aux articles 24 et 27, les états accueillants pourront maintenant utiliser, « le cas échéant » (qu’est-ce que ça recouvre?), l’isolement et la quarantaine contre les arrivants, ce qui n’était pas prévu dans les anciens amendements. Donc, les États peuvent être rassurés, on renforce en fait leur souveraineté puisque ce sont eux qui vont décider de ce qui est approprié ou non pour appliquer ces mesures. Il ne faut pas oublier que ce qu’on appelle « isolement » s’applique aux personnes malades, mais la « quarantaine » s’applique aux personnes « suspectées » … Ça veut dire que 194 Membres de l’OMS sont d’accord qu’un autre État prenne des mesures coercitives sérieuses à l’égard d’un de ses concitoyens sur simple base de suspicion … Mais la souveraineté est sauve.

En fin de compte, les contestations diverses contre les amendements au RSI tombent plus ou moins.
Pour mieux faire passer le reste ?

L’Accord Pandémie

Car oui, il y a l’ « Accord pandémie », qui fait aussi référence au RSI.

Cet Accord a été désiré par les Nations pauvres pour avoir un accès équitable aux médicaments et vaccins divers. C’est évidemment légitime.

Mais c’est malheureusement devenu une plateforme alimentant la cupidité des Big Pharma et des oligarques locaux de mèche. Il s’agit de la gestion des découvertes des nouveaux pathogènes mises à disposition des Big Pharma par l’intermédiaire de l’OMS qui se chargera de distribuer les « bons produits soignants » à tous.

Ci-dessous, pour les courageux qui sont restés jusqu’ici, quelques commentaires repris et traduits de l’excellent travail de James Roguski.

Dans une tentative pathétique de masquer son échec total, l’organe intergouvernemental de négociation a tellement échoué qu’il n’a d’autre choix que de proposer aux Nations de signer un document inachevé et d’accepter de reporter les détails dans un avenir très lointain.

Ils ont toujours voulu parvenir à un accord vide afin de mettre en place une convention-cadre et une toute nouvelle bureaucratie (la conférence des parties) qui serait habilitée à se réunir chaque année dans un avenir lointain.

Ils savent qu’ils ne peuvent pas nous montrer les détails de ce qu’ils veulent vraiment faire. Ils proposent un accord incomplet et édulcoré dans l’espoir de pouvoir prendre des décisions à l’avenir, en espérant que nous n’y prêterons pas attention, puisque la convention aura déjà été signée et engagera les parties.

Comme prévu, l’organe intergouvernemental de négociation tente de faire traîner les choses en longueur en retardant les décisions, notamment sur les points suivants :

Article 5. Une seule santé

  1. Les modalités, les conditions et les dimensions opérationnelles de l’approche « Une seule santé » seront précisées ultérieurement dans un instrument qui tient compte des dispositions du RSI (2005) et qui sera opérationnel d’ici au 31 mai 2026.

Article 6. Préparation, mise en route et résilience des systèmes de santé

  1. Dans le but de promouvoir et de soutenir l’apprentissage entre les Parties, les meilleures pratiques, la responsabilisation et la coordination des ressources, un système inclusif, transparent, efficace et efficient de suivi et d’évaluation de la prévention, de la préparation et de l’intervention en cas de pandémie sera élaboré, mis en œuvre et régulièrement évalué par l’OMS en partenariat avec les organisations concernées, en s’appuyant sur les outils pertinents, selon un calendrier à convenir par la Conférence des Parties.

Article 12. Accès et partage des avantages

  1. Les modalités, les conditions et les dimensions opérationnelles du système PABS (NDLA: système PABS: système d’accès aux agents pathogènes et de partage des avantages de l’OMS) seront définies plus précisément dans un instrument juridiquement contraignant, opérationnel au plus tard le 31 mai 2026.

Article 13. Chaîne d’approvisionnement et logistique
NDLA: cet article détaille le réseau mondial de la chaîne d’approvisionnement et de la logistique (le réseau), créé pour « améliorer l’accès équitable, rapide et abordable aux produits de santé liés à la pandémie »; et au milieu de ces détails d’approvisionnement, un petit entrefilet concernant les effets délétères … Pourquoi cette proposition pathétique 6. est-elle littéralement enterrée dans cet article ? Pour mieux l’enterrer précisément mais faire semblant qu’on pense quand même aux victimes éventuelles ?

  1. Un système multilatéral de gestion des indemnisations et des responsabilités liées aux vaccins et aux produits thérapeutiques en cas de pandémie est envisagé.

Article 20. Financement durable

  1. L’Instance [de coordination financière] fonctionne sous l’autorité et la direction de la Conférence des Parties et est responsable devant elle. La Conférence des Parties adopte le mandat de l’Instance [de coordination financière] et les modalités de son fonctionnement et de sa gouvernance dans les 12 mois qui suivent l’entrée en vigueur de l’Accord de l’OMS sur les pandémies. (NDLA: … 12 mois ! ils ne veulent pas qu’on voit ce qu’ils font de cet argent …)

Article 21. Conférence des parties

  1. La Conférence des Parties adopte par consensus ses propres règles financières et celles régissant le financement des organes subsidiaires qu’elle peut créer, ainsi que les dispositions financières régissant le fonctionnement du Secrétariat.

Et, pour finir … Malgré toutes les tentatives susmentionnées pour retarder et dissimuler les détails de l’accord en les reportant à l’avenir, le nouveau projet de « Proposition d’accord de l’OMS sur les pandémies » pourra être signé par les nations le 17 juin 2024.

Article 33. Signature

  1. Le présent accord est ouvert à la signature au siège de l’Organisation mondiale de la santé à Genève, après son adoption par l’Assemblée mondiale de la santé à sa soixante-dix-septième session, du 17 juin 2024 au 28 juin 2024, puis au siège de l’Organisation des Nations unies à New York, du 8 juillet 2024 au 7 juillet 2025.

Article 35. Entrée en vigueur

  1. Le présent accord entre en vigueur le trentième jour suivant la date de dépôt du soixantième instrument de ratification, d’acceptation, d’approbation, de confirmation formelle ou d’adhésion auprès du dépositaire.

MAIS LE CÔTÉ MERCANTILE DE L’ACCORD APPARAÎT DANS LES ARTICLES 10 ET 11 !!!

Article 10. Production durable et géographiquement diversifiée

  1. Les parties s’engagent à assurer une répartition géographique plus équitable et à augmenter la production mondiale de produits liés à la pandémie, à accroître l’accès durable, opportun, juste et équitable à ces produits, ainsi qu’à réduire l’écart potentiel entre l’offre et la demande pendant les pandémies.
  2. Les parties, en collaboration avec l’OMS et d’autres organisations compétentes :
    (a) prennent des mesures, en coopération avec les organisations régionales, pour soutenir, maintenir et renforcer les installations de production aux niveaux national et/ou régional, en particulier dans les pays en développement, et pour faciliter l’augmentation de la production de produits liés à une pandémie pendant les situations d’urgence, notamment en encourageant et/ou en stimulant les investissements publics et privés visant à créer ou à développer des installations de fabrication économiquement viables pour les produits de santé concernés ;
    (b) facilitent le fonctionnement continu et durable des installations visées au paragraphe 2, point a), du présent article, notamment en encourageant la transparence des informations pertinentes non protégées sur les produits et matières premières liés à la pandémie dans l’ensemble de la chaîne de valeur ;
    … et ça continue comme ça dans les sous-points c .. f, dont le très beau e :
    (e) faciliter et soutenir l’autorisation des produits liés à la pandémie fabriqués par les installations visées au paragraphe 2, point a), du présent article ; et
  3. Chaque partie encourage les investissements des secteurs public et privé visant à créer ou à développer des installations de fabrication de produits liés à la pandémie, en particulier les fabricants régionaux basés dans les pays en développement.

Article 11. Transfer of technology and know-how

Aller voir, il est long mais explicite !

Ces articles 10 et 11 ne sont pas liés à notre santé mais surtout à un contrat mercantile !!!

MAIS QUI NOUS PARLE DE TOUT ÇA ?

Très peu de media …

Et encore moins nos magnifiques représentants élus !

Mais merci à vous d’avoir tout lu. Aller encore plus loin en partageant éventuellement.

Le mouvement RMC

Récemment, j’ai été enthousiasmée par ma découverte du livre « Reprise en main citoyenne » de Michel Bureau (Ed Arckadia, janvier 2024), servant de base fondatrice au mouvement éponyme, RMC.

J’y suis très sensible parce que l’auteur, médecin et philosophe, décrit la démocratie dans laquelle les futurs citoyens de Pana, mon roman, vont vivre.

Pour moi, il s’agissait d’une utopie, comme je le présente dans la page d’accueil du site web associé au roman; mais des courageux ont osé mettre ce projet en route ici, en Belgique en plus ! Le rêve devenant réalité ! Je croise les doigts pour que ce mouvement grandisse et se développe dans la plus grande harmonie possible.

Par un travail intelligent et clair, le groupe des premiers membres a réussi l’exploit d’obtenir suffisamment de signatures pour constituer deux listes fédérales pour la Chambre des Représentants (Circonscription de Liège-liste 23 et Circonscription du Brabant-Wallon-liste 22) et quatre listes régionales au Parlement Wallon (Circonscription de Verviers-liste 23, Circonscription de Liège-liste23, Circonscription de Namur-liste23, Circonscription de Huy-Waremme-liste 23), tout ça en moins de trois mois. FÉLICITATIONS À CES MILITANTS DE LA PREMIÈRE HEURE !

COVID-19: petit éclairage sur des actions de résistance à la pensée unique

Au fur et à mesure que je cherche des informations, je me rends compte qu’il y a beaucoup de personnes et d’associations qui résistent à l’appel de la doxa de ce monde corrompu. J’utilise ce terme fort à dessein, non pas dans son sens extrêmement restreint actuellement, sous-entendant presque toujours « acheté » ou « vendu », mais dans son sens beaucoup plus large de abîmé, décomposé, dénaturé, détérioré, etc. On est devenu (ou toujours été?) « con » dans le sens très bien développé par Jacques Généreux dans un entretien vidéo récent (26/11/2022) « La bêtise a pris le pouvoir ! Comprendre le cerveau de nos élites » .

Les listes ci-dessous sont très personnelles et très petites car je trouve ces noms, ces livres, articles ou vidéos le plus souvent par hasard.
Néanmoins, je les mettrai à jour à chaque fois que je trouverai un autre trésor.

Les personnalités

Mis à part le Professeur Didier Raoult, LA personnalité de premier rang qui, bien que ne voulant jamais entrer dans le débat politique, s’est toujours trouvée attaquée de toutes parts parce que très ferme sur sa position scientifique et médicale, je dresse ma liste personnelle des personnalités que j’ai découvertes au fur et à mesure de mes lectures, et que j’admire pour leur rigueur et leur courage.

Les deux premières personnes que j’ai remarquées, attirant l’attention sur les dangers de l’attitude officielle adoptée, sont les suivantes.

Le Professeur Christian Perronne, Professeur de maladies infectieuses et tropicales à l’université de Versailles et chef du service des maladies infectieuses à l’hôpital Raymond-Poincaré de Garches jusqu’en décembre 2020, avec une interview du 02/06/2020 « Y a-t-il une erreur qu’ils n’ont pas commise ? »

Le Dr Christian Velot, généticien moléculaire à l’université Paris-Saclay et Président du Conseil Scientifique du CRIIGEN, dont le ne cite que deux présentations: « COVID-19 : Les Technologies Vaccinales à la loupe » (26/12/2020) et « Ne faisons pas un remède pire que le mal » (29/06/2021).

Ensuite, je veux saluer la ténacité et le courage d’une multitude d’autres personnes, connues ou moins connues.

Le Dr Michel Bureau, neurologue belge, diplômé en neurochimie et en philosophie, il s’est immédiatement positionné de manière claire pour une prise en charge des patients COVID, à l’encontre de toutes les directives mortifères émises par nos Ministères de la Santé, il est coordinateur de la Commission Citoyenne COVID CoCiCo, composée d’experts belges, français et luxembourgeois; sous l’égide de la CoCiCo, il est aussi le coordinateur scientifique qui a conduit à la rédaction du livre collectif « COVID-19 : crise sanitaire ? crise sociétale ?« , Ed. Medicatrix 2022.

Cécile Maïchak, notamment pour les doctothons qu’elle a organisés en décembre 2021 et 2022.

Le Dr Benoît Ochs, médecin généraliste luxembourgeois, suspendu pour un an par l’Ordre des médecins en 2021. Non seulement il a continué à soigner ses patients malgré les avis contraires des autorités sanitaires, mais il a également alerté sur les anomalies qu’il avait détectée chez ses patients vaccinés. Il se défend actuellement dans une procédure en justice.

Le Dr Louis Fouché, médecin anesthésiste-réanimateur français, qui remet en question la politique sanitaire depuis le début de la crise COVID, fonde le collectif ReInfoCovid France. Avec Stéphane Chatry, ils ont écrit un livre et réalisé un long-métrage du même nom: Tous résistants dans l’âme.

Le Dr Geert Vanden Bossche, vétérinaire et docteur en virologie belge, il critique la politique COVID des gouvernements. Il met en garde en particulier contre les risques de vaccination des enfants.

Le Dr Amine Umlil, pharmacologue et juriste français, révoqué du corps des praticiens hospitaliers le 4 février 2023 pour « des actions de propagande anti-vaccinale durant la crise sanitaire ». Et également convoqué le 19/10/2023 à Paris devant la Chambre de discipline de l’ordre national des pharmaciens, qui rend, le 6/11/2023, sa décision sur le fond alors qu’elle ne pouvait pas le faire ! on est dans Kafka …

Le Dr Alain Colignon, chirurgien vasculaire belge. Révolté par les injonctions venues d’en haut, il a osé critiquer l’Ordre des médecins et la ligne officielle. Il a continué à exercer selon la déontologie, assumant tout à fait ce qu’on lui a interdit de faire. Il a été suspendu pour deux ans du droit d’exercer l’art médical. Il a créé le nouvel Ordre Universel des Praticiens de la Santé (OUPS).

La Dr Laurence Kayser, gynécologue belge, comparait en appel devant la chambre disciplinaire de l’Ordre des médecins le 7/11/2023. En première instance, elle avait été condamnée à trois mois de suspension pour son franc-parler et sa critique de la politique sanitaire. La docteure Kayser a eu le tort de dire en public :
1) qu’il fallait soigner les malades du Covid et non refuser de les recevoir en les renvoyant chez eux avec du paracétamol,
2) que les vaccins du Covid provoquent des effets secondaires graves chez un nombre anormalement élevé de vaccinés, et elle l’a dit en citant… les chiffres officiels !

Les auteurs et leur ouvrage

Anne Dumont, ingénieure civile et assistante sociale belge, COVID-19, des experts et ministres dignes de confiance ?, Medicatrix, 15/10/2022.

Pierre Chaillot, statisticien français, Covid 19, ce que révèlent les chiffres officiels, L’Artilleur, 18/01/2023.

Alexandra Henrion-Caude, docteure généticienne franco-britannique, Les apprentis sorciers, Albin Michel, 08/03/2023.

Christine Cotton, biostatisticienne française, Tous vaccinés, tous protégés ?, Tredaniel La Maisnie, 08/06/2023.

Martin Zizi, docteur en biophysique, professeur de physiologie, Lettre au pleurnichard du 16 rue de la Loi et au Peuple Belge !, contenant les liens vers les documents scientifiques envoyés dès juin 2020 !

M.Bureau, L. Annemans, F.Caruso, C.Cotton, C.Delrée, D.Doat, C.Fallon, F.Goaréguer, JM.Longneau, P.Meyer, L.Mucchielli, E.Paul, B.Rentier, M.Rosenzweig, N.Thirion, M.Wathelet, M.Zizi, 19 co-auteurs et experts, COVID-19. Crise sanitaire? Crise sociétale?, Ed. Medicatrix, 15/10/2022

Les associations et collectifs

Covidrationnel est une équipe interdisciplinaire principalement composée de professeurs et chercheurs d’universités belges, visant à apporter des éclairages, réflexions, questionnements ou solutions transversales et complémentaires sur la crise de la COVID en Belgique.

Bon Sens Belgique est née en 2020 du rassemblement de quelques citoyens déroutés par la gestion de la crise COVID, abasourdis face à une société qui, presque entière, semblait avoir perdu tout bon sens. Rassembler, informer, réinformer, partager pour ensemble garder notre bon sens, et si possible contribuer à ramener un peu de lucidité autour de nous, telle est la mission que se fixe Bon Sens Belgique. À noter par exemple, la distribution par l’association d’un Formulaire de consentement éclairé et de responsabilité civile et pénale.

ReInfoSanté Belgique est un collectif belge de soignants, médecins et scientifiques universitaires qui désire mener des actions de ré-information sur la crise sanitaire alors que les médias officiels font de la désinformation systématique, et également dire « non » aux abus de pouvoir des autorités sanitaires et politiques, demander l’ouverture d’un véritable débat démocratique.

Notre Bon Droit, communauté belge autour des enjeux démocratiques soulevés par les crises successives auxquelles nous devons faire face.

CoCiCo est un groupe d’experts de disciplines diverses ayant pour but de fournir de manière transparente, toutes les informations utiles dans les domaines du droit, de la médecine et de la science, pour que nos autorités et les citoyens puissent comprendre, analyser et se faire une opinion éclairée des enjeux liés à la crise sanitaire du Covid.

Excès de mortalité ? Pfff c’est rien ! Complotiste va !

J’entends parler d’excès de mortalité depuis 2022, par la chaîne Youtube du Dr John Campbell.

Un petit mot pour le présenter, à ma façon.

C’est un YouTuber anglais et éducateur infirmier à la retraite connu depuis 2008 pour ses vidéos proposant des conférences éducatives sur des sujets liés aux sciences de la santé et aux soins infirmiers. Dès le début de 2020, il s’est consacré à la COVID-19; il prodiguait les conseils mesurés fournis par son ministère de la santé.

Les premières vidéos de lui que j’ai suivies étaient extrêmement prudentes et se basaient très souvent sur ce que les documents officiels présentaient. Il restait très consensuel avec la ligne « officielle » de l’époque, même si il ne se privait pas de pointer des questions sur quelques « bizarreries ». À cette époque, il n’était pas du tout « suspect », ou « complotiste ».

Une des premières videos où j’ai pu penser qu’il « virait complotiste » date du 13/06/2021 et met en évidence un effet secondaire possible des vaccins à ARNm: « CDC, Friday 18th June, Review potential link between heart inflammation and mRNA vaccines » (CDC, vendredi 18 juin, Examen du lien potentiel entre l’inflammation cardiaque et les vaccins à ARNm). Ce virage est confirmé aujourd’hui par Wikipedia qui l’accuse de désinformation ! MAIS rappelons que Freddie Sayers lui-même, cofondateur de Wikipedia, affirme qu’il n’a plus confiance dans les informations prodiguées par l’encyclopédie participative. Il explique que la ligne éditoriale a perdu sa neutralité et que Wikipedia est devenu un instrument de propagande pour les industriels et les partis politiques.

Nonobstant l’avis de Wikipedia (oui je crois que je suis aussi complotiste …), je continue à le suivre car il source ses vidéos et on peut aller contrôler soi-même.

Revenons à ce fameux excès de mortalité observé. Voici quelques vidéos épinglées depuis fin 2022.

« Excess deaths, the data », vidéo du 28/08/2022.

« Record excess deaths in Europe », vidéo du 18/09/2022.

« Excess deaths in all age groups », vidéo du 11/01/2023.

« Excess deaths high, covid symptoms mild », vidéo du 30/03/2023.

« International excess deaths », vidéo du 11/06/2023.

Au début, je me disais que c’était dû à la mauvaise prise en charge des malades autres que « covideux », c’est-à-dire tout ce qui pouvait être lié à un non suivi des malades non infectieux (cancers, problèmes cardiaques,etc.). Mais à y réfléchir, cette mortalité excessive aurait dû finir par se stabiliser, ce qui n’est manifestement pas ce qui se passe.

Voici encore quelques liens « officiels » intéressants à consulter (de Eurostat et Euromomo).

Excess mortality hits +16%, highest 2022 value so far.

EU excess mortality above the baseline in May 2023.

Euromomo: graphs and maps. Avec notamment les deux graphes que j’en ai extraits: suivi-mortalite-0-44ans_2017-2023 et suivi-mortalite-45-84ans_2017-2023.

Remarque pour ces deux derniers graphes:

suivi-mortalite-0-44ans_2017-2023 : au début du covid (2020), la population en-dessous de 14 ans ne risquait rien (moyenne de mortalité en baisse malgré la pandémie !); pourquoi les vacciner ? Idem pour les 15-44 ans où la mortalité ne change pas beaucoup par rapport aux deux années précédentes.

suivi-mortalite-45-84ans_2017-2023 : la mortalité augmente pour les tranches d’âge au-dessus de 45 ans à partir de 2020, avec un pic plus important en 2020, certainement dû à la covid, mais restant important en 2021, 2022 et 2023 ! alors que le pourcentage de population vaccinée est important (près de 80% de la tranche d’âge 45-84).

Quelques réflexions, selon l’hypothèse envisagée.

Hypothèse 1: les vaccins restent efficaces et protègent bien. Et de toute façon, avec le temps, la virulence du virus est considérablement atténuée.
Question: pourquoi cet excès de mortalité ?

Hypothèse 2: les vaccins ne ciblent plus les « bons » variants et ne sont plus aussi efficaces.
Question: vu que la sévérité de la covid est beaucoup moindre, ça ne devrait pas poser trop de problème. Alors pourquoi cet excès de mortalité?

Hypothèse 3: les vaccins ne protègent pas du tout.
Question: pourquoi continuer à se faire vacciner ?

Finalement, ne faudrait-il pas comprendre d’où vient cet excès de mortalité et prendre ce problème en considération pour tenter d’y apporter une solution ?

Apparemment, les pouvoirs publics font l’autruche, peut-être de peur de devoir reconnaître leurs erreurs ?

MAIS au moins y a-t-il eu une intervention possible au Parlement britannique, concernant ce sujet, grâce à la ténacité et au courage du parlementaire Andrew Bridgen.

Son intervention a été finalement acceptée après 20 refus et vous pouvez la suivre par ce lien « Parliamentary speech on excess deaths ».

Ce qui me choque c’est le contraste ÉNORME entre le « je m’en foutisme » de la classe politique (assemblée vide !) et le soucis de la population, à mesurer par la clameur audible des applaudissements malgré la grosse vitre de séparation avec le local du Parlement, alors que le sujet est TRÈS préoccupant!!!

Un autre médecin anglais, le Dr Philip McMillan, est également préoccupé par ce problème : « Are Excess Deaths being Ignored across the World? »; il analyse notamment brièvement la réponse de l’opposition à Andrew Bridgen; intéressant. (NB: j’adore son « Elephant in the room » qui remplace le vocable « vaccin covid » !!! pour éviter la censure de Youtube)

Enfin, grâce à des données anglaises extrêmement bien étudiées et analysées, Pierre Chaillot, auteur de l’excellent livre « Ce que révèlent les chiffres officiels », éd. L’artilleur (18/01/2023), nous démontre que ce sont les vaccinés anti-covid qui meurent le plus toute cause confondue !! Mais rappelons qu’un chercheur liégeois, Patrick Meyer, signalait, dans un article très documenté portant sur des données de 2021 (et oui, déjà !!), qu’on pouvait suspecter que le vaccin ne serait pas utile, et même peut-être délétère.

Et chez nous, on dort ?

NON, PAS TOUT LE MONDE !

L’association « Notre Bon Droit » a déposé une plainte une plainte pénale contre l’AFMPS (Agence fédérale des médicaments et des produits de santé) pour manque de transparence et non-respect des règles dans la gestion des vaccins Covid19.

Bravo à cette association, à suivre et à soutenir !

Non, non et non aux amendements aux RSI de l’OMS

Depuis plusieurs mois, je suis très inquiète de ce qui se prépare à l’OMS, par l’intermédiaire notamment de la révision des Règles Sanitaires Internationales (RSI).

Cette révision va très dangereusement vers la démission de l’autorité des États au profit de cette organisation qui, rappelons-le, est non élue, non responsable vis-à-vis des citoyens du monde et surtout financée en grande partie par des investisseurs privés dont les buts ne sont peut-être pas désintéressés ! 20% des fonds sont des contributions statutaires et le reste provient de contributions volontaires (dont Bill Gates et l’industrie pharmaceutique GAVI sont de beaux exemples) assignées très souvent à des programmes précis (genre développement de vaccins expérimentaux).

Si, au départ, il est clairement souhaitable de pouvoir établir un consensus mondial sur des règles sanitaires basées sur des connaissances scientifiques établies, de pouvoir échanger rapidement des informations concernant la propagation de nuisibles, il est par contre dangereux d’imposer à chaque État les mêmes façons d’aborder un problème de santé.

L’idée « One Health » à appliquer à tous les citoyens de la même façon est stupide et dangereuse.

Quand on regarde de plus près les amendements actuellement aportés aux RSI, on peut se dire que Orwell est un enfant de cœur décrivant un monde de bisounours.

Notamment, il faut savoir que :

  • le terme « non contraignant » (non-binding en anglais) a été retiré de l’article 1
  • « dans le plein respect de la dignité, des droits de l’homme et des libertés fondamentales des personnes » a été supprimé dans l’Article 3,
  • « en tenant compte des vues de l’État partie concerné » a été supprimé dans l’Article 10,
  • un nouvel Article 13A dont le paragraphe 1 s’énonce « Les États Parties reconnaissent l’OMS comme autorité d’orientation et de coordination de l’action internationale de santé publique en cas d’urgence de santé publique de portée internationale et s’engagent à suivre les recommandations de l’OMS dans leur action internationale de santé publique. »,
  • et un grand nombre d’Articles où il apparaît que le Directeur-Général sera le juge de ce qui doit se faire et être décidé.

Rappelons que le processus d’adoption de ces amendements est très particulier.

En effet, ce ne sont pas les parlementaires des États qui décident et marquent leur accord. Un article de l’OMS stipule, depuis le début (et ça a été validé par tous les États depuis toujours), qu’ils seront acceptés s’il n’y a pas de refus explicite exprimé par l’autorité de ces États.

QUI NE DIT MOT CONSENT.

Dans cet état d’esprit, j’ai d’abord rédigé une pétition Non à l’accord pandémie de l’OMS, orientée vers les amendements.

Ensuite, dès le 12 mai j’ai fait part, par courrier électronique, de mon inquiétude à quelques sénateurs belges (voir le contenu de ce courrier), et plus tard aux chefs de partis francophones. Quelques uns ont eu l’amabilité de me répondre.

Il y a quelques jours, j’ai encore pris l’initiative de m’adresser à eux (voir le contenu du courriel) pour leur signaler que l’échéance pour l’adoption de ces amendements approchait à grand pas: si l’État n’a rien dit avant le 1er décembre, il aura marqué son accord.

J’ai probablement peu de crédit mais j’ai au moins la satisfaction d’avoir effectué ma part de colibri.

A-t-on démissionné?

Je n’ai jamais été intéressée par la politique et ma vie quotidienne obéissait à quelques règles « citoyennes » minimalistes du style tri efficace des déchets, respect du domaine public, respect des autres, intérêt pour les idées sur la sobriété économique,etc. Je suis très loin d’avoir un caractère militant, j’aime juste qu’on me foute la paix, et je fous la paix aux autres. Le tout dans la plus grande civilité. Je crois que j’ai voté pour à peu près toutes les couleurs de l’arc-en-ciel des partis non extrémistes, votant d’abord pour des personnes plutôt que des partis.

Sans que je le veuille ou le cherche, la crise du SARS-CoV-2 m’a très fortement incitée à me poser des questions. C’est venu tout seul, tant les décisions prises par nos éminents gouvernants me semblaient sujettes à doute.
Une première analyse en 2021 m’a poussée à poster un petit article sur mon état d’esprit de l’époque.

Si je peux comprendre que, dans l’urgence d’une situation inattendue, totalement inconnue et perçue comme dangereuse, les gouvernants prennent des décisions inefficaces, a posteriori je crois que la situation de l’époque n’aurait pas dû être perçue comme totalement inconnue. On avait déjà des connaissances scientifiques concernant le SARS-CoV de 2003 et certains médicaments étaient connus comme efficaces pour diminuer les risques. (voir en bas de page, quelques articles scientifiques). De plus, beaucoup de médecins dans le monde pressentaient l’efficacité de ces deux médicaments, en raison de leur parcours personnel, et ont prescrit ça à leur patientèle, avec des résultats très souvent encourageants. Ce que je ne comprends pas c’est l’acharnement contre ces praticiens dont beaucoup ont subi soit des pressions soit des menaces. Mais je ne reviendrai pas sur ce point, si ce n’est de rappeler que si un ou plusieurs médicaments sont déclarés comme pouvant servir à soigner, aucun traitement expérimental d’urgence ne peut être mis sur le marché, donc pas de vaccin génique !!! Je voudrais juste indiquer que depuis 2020, beaucoup d’études ont été effectuées, tant sur la maladie que sur les vaccins, particulièrement ceux imposés de force par les pays riches occidentaux. Plusieurs personnes ou groupes de personnes ont décidé soit de faire le point, soit de permettre de s’exprimer librement sur le problème. Mais les médias principaux ne présentent jamais quoi que ce soit de ce qui ressort de ces analyses ou positions.

Je voudrais mettre en évidence quelques personnes, actions ou initiatives dignes de respect.

D’abord le Dr Alain Colignon, suspendu 2 ans pour prescription de vitamine D, d’ivermectine, etc., en un mot pour avoir continué à soigner ses patients et à avoir honoré son serment d’Hippocrate, contrairement à certains de ses collègues qui ont suivi aveuglément les consignes imposées par la doxa. Merci Docteur pour votre droiture et pour votre conscience professionnelle.

Ensuite le Dr Martin Zizi pour sa lettre ouverte à notre Premier Ministre. Pour rappel, à la suite de la lettre du Premier ministre à tous les Belges du 22 juillet 2023, Martin Zizi, biophysicien, professeur de physiologie, ancien Directeur épidémiologiste du Département de la Défense, lui a adressé une réponse particulièrement bien fondée, à lire de toute urgence. D’autant qu’elle se fonde sur un rapport d’une soixantaine de pages rédigées par six contributeurs principaux aux qualifications et expériences impressionnantes, et envoyé en juin 2020 au Premier Ministre ! Il ne pourra pas dire qu’il ne savait pas …

Enfin, ci-dessous, quatre exemples d’initiatives, parmi d’autres.

Covidrationnel est une équipe interdisciplinaire principalement composée de professeurs et chercheurs d’universités belges, visant à apporter des éclairages, réflexions, questionnements ou solutions transversales et complémentaires sur la crise de la Covid en Belgique.

L‘International Covid Summit a été créé pour que les médecins, les avocats et les professionnels du monde entier puissent s’unir et discuter de leurs expériences avec le COVID-19, parce que le partage des données et des recherches du monde entier est essentiel pour trouver des traitements efficaces contre le Covid-19 et il est essentiel de pouvoir en discuter en toute sécurité, sans censure.

ReInfoSanté est un collectif de soignants, médecins et scientifiques universitaires qui désire mener des actions de ré-information sur la crise sanitaire alors que les médias officiels font de la désinformation systématique, et également dire « non » aux abus de pouvoir des autorités sanitaires et politiques, demander l’ouverture d’un véritable débat démocratique.

Le livre « COVID-19. Crise sanitaire? Crise sociétale? », co-écrit par Dr M.Bureau, Pr L. Annemans, Dr F.Caruso, C.Cotton, Me C.Delrée, D.Doat, Pr C.Fallon, Dr F.Goaréguer, Pr JM.Longneau, Pr P.Meyer, L.Mucchielli, Pr E.Paul, Pr B.Rentier, M.Rosenzweig, Pr N.Thirion, Dr M.Wathelet, Pr M.Zizi, Ed. Medicatrix, 2022

La position des media « officiels » sur ce type d’initiatives est très bien reflétée par un article de Libération à propos de l’International Covid Summit.

TITRE: CheckNews : «International Covid Summit» : les figures covidosceptiques s’invitent au Parlement européen.
« La troisième édition d’un sommet qui rassemble les personnalités opposées à la vaccination anti-Covid, comme Christian Perronne ou Louis Fouché, se tient cette année, en partie, dans une salle du Parlement européen. Annoncé, Didier Raoult indique qu’il n’y participera pas. »

CE QU’ON PEUT RÉPONDRE À CET ARTICLE PARTICULIÈREMENT TENDANCIEUX ET MANIPULATEUR:

Premièrement, si vous écoutez les conférences, vous pourrez vous rendre compte que les scientifiques qui présentent leurs résultats n’ont rien de « covidosceptiques », ils sont juste scientifiques. DONC FAKE INFO DE MANIPULATION DE LA PART DE LIBÉRATION !

Deuxièmement, cet article détourne les objectifs du sommet en mettant en exergue le fait qu’il est parrainé par des membres de partis européens soit de droite soit d’extrême droite (Christine Anderson, Cristian Terhes, Ivan Sincic, George Simion, Mislav Kolakušić). À noter que Mislav Kolakušić est un parlementaire indépendant ! Ces informations sont vraies et c’est ce qui me plonge dans la perplexité.

En effet, j’ai aussi pu constater que beaucoup d’initiatives de questionnement ou d’analyse provenaient de la droite ou extrême-droite européenne. Et que les partis traditionnels semblaient s’endormir sur des positions décidées une fois pour toutes et non remises en question. Ces partis refusent clairement de répondre aux questions posées. De plus, dès qu’un membre prend des positions plus critiques, comme par exemple le parlementaire Andrew Bridgen au Royaume Uni, il est exclu de son parti. Dès qu’on dévie du narratif imposé par les gouvernants ou qu’on ose se poser des questions ou demander des comptes, on est immédiatement taxé de conspirationnisme, de complotisme. Belle ouverture d’esprit et belle démonstration de démocratie. Je regrette profondément que les partis pour lesquels je vote soient à ce point anesthésiés par leurs certitudes. Et ne parlons pas des media officiels, qui restent sourds ou opposés à tout point de vue différent de la doxa. Les personnalités vilipendées pour leur discours indépendant et discordant, telles que Christian Perronne, Alexandra Henrion-Caude ou Louis Fouché, s’expriment dans les très rares media qui les invitent à présenter leur position et à en discuter. Apparemment, la possibilité de discussion n’existe plus QUE dans des media taxés de populisme ou d’appartenance à l’extrême droite, même lorsqu’ils sont en fait simplement curieux et ouverts, comme le canal « Bercoff dans tous ses états », de Sud Radio. Sont-ils devenus les seuls à garder un esprit critique ? Oui manifestement. ON A DÉMISSIONNÉ !

Au point qu’à l’heure actuelle, il semble que beaucoup d’états soient près à baisser les bras devant la difficulté de gérer ce type de crise et de lâchement déléguer ce pouvoir à l’OMS (voir mes deux articles précédents). Néanmoins, quelques parlementaires de divers pays se sont élevés contre cette idée. Je n’ai certainement pas trouvé tous les cas de désaccord à travers le monde mais voici ceux qui apparaissent le plus facilement dans les recherches.

Une Conférence de presse au parlement européen, après le 3e ICS

Le discours de la sénatrice anglaise Esther McVey

Le discours du sénateur anglais Andrew Bridgen

Encore une fois, on ne voit que des représentants de droite ou d’extrême droite. Et c’est regrettable, car le message devrait vraiment être entendu, toute idéologie partisane mise à part.

Je trouve ça éminemment triste.

_____________________________________________________________________________________________

Pour finir, comme annoncé plus haut, voici quelques études scientifiques concernant les deux médicaments qui ont subi tant de polémique durant cette crise de la COVID-19. Ces études proviennent du site scientifique reprenant la littérature biomédicale et des sciences de la vie, PUBMED.

NB: il faut savoir que la date de publication implique que les études ont été commencées beaucoup plus tôt, ce qui laisse supposer que ces médicaments étaient déjà supposés utiles ! Alors, regardez bien les dates mentionnées.

Concernant l’efficacité de la chloroquine ou l’hydroxychloroquine

août 2005: « Chloroquine is a potent inhibitor of SARS coronavirus infection and
spread »

décembre 2019: « A retrospective analysis of the effect of the intervention of Arogya Kashayam in COVID-19 positive cases in Madhya Pradesh »

Voici aussi un excellent article du Professeur Robert Clancy « La curieuse histoire de l’hydroxychloroquine », en date du 31 mai 2023. Avec la présentation sur Youtube lors d’un entretien avec le Dr John Campbell.

……………………………………………………………………………………………………………………………………………………….

Concernant l’efficacité de l’ivermectine

février 2021: « A five-day course of ivermectin for the treatment of COVID-19 may reduce the duration of illness »

septembre 2020: « Ivermectin: a systematic review from antiviral effects to COVID-19 complementary regimen »

juin 2021, « Ivermectin for Prevention and Treatment of COVID-19 Infection: A Systematic Review, Meta-analysis, and Trial Sequential Analysis to Inform Clinical Guidelines »

En allant voir sur PUBMED le nombre de publications liées à ces deux médicaments, il est clair qu’ils étaient probablement intéressants dès le début, en tout cas pour les scientifiques et les médecins. Certainement pas pour les sociétés pharmaceutiques. Car pas de mise sur le marché en urgence de vaccins expérimentaux s’il existe déjà des possibilités de soigner !!

Le monde s’éveille à propos de l’OMS

Je ne suis pas isolée dans ma grande peur de la façon de l’OMS risque bien de prendre les rênes sur la gestion de la santé mondiale (voir mes pétitions sur Change.org ou Avaaz). Au Royaume Uni, des Parlementaires courageux ont tiré la sonnette d’alarme, et au Parlement Européen également. Au point que même le Journal « The Telegraph », très peu hors des clous et certainement pas « complotiste », exprime cette angoise.

Et aussi:

Une pétition au Royaume uni

Des questions en Australie

Demande de débat au Parlement du Royaume Uni

Réaction du Dr John Campbell

Rappel pressant de mise en garde concernant les amendements aux RSI (Dr J. Campbell et J.Roguski)

NON à l’Accord pandémie de l’OMS

Ce texte fait l’objet d’une pétition, publiée sur change.org ET sur Avaaz. Et il est urgent de les signer !

IL FAUT SAVOIR QUE:

1. L’OMS est financée à 80% par des sources « volontaires », parmi lesquelles la fondation Bill Gates ou la société pharmaceutique GAVI.
2. Il s’agit, de plus, d’un organe supranational, non élu et non responsable: ses employés sont exonérés d’impôt, et eux et leurs familles bénéficient tous de l’immunité diplomatique.
3. Actuellement, les propositions de l’OMS sont non contraignantes, mais elles vont le devenir.

ACCEPTERONS-NOUS D’ÊTRE GOUVERNÉS PAR DES BUREAUCRATES NON ÉLUS À LA SOLDE D’INTÉRÊTS ÉTRANGERS ?

NON à l'accord pandémie de l'OMS

Il faut demander des explications et des éclaircissements à nos parlementaires, il ne faut pas rester muet, sinon ils risquent bien d’accepter cet accord aveuglément.

L’OMS, avec l’agrément des États membres, a convenu d’élaborer un avant-projet d’accord juridiquement contraignant sur la pandémie pour le courant 2024. Cet accord, allant de pair avec un certains nombres d’amendements des règles originales de l’OMS, signerait la mort de l’indépendance des États à décider, démocratiquement, du meilleur moyen de soigner leur population. Les deux instruments, l’accord pandémie et les modifications du règlement sanitaire international, progressent en parallèle. Ce sont un ensemble de clauses juridiquement contraignantes pour toutes les nations. Elles s’appuient sur l’idée appelée « Une Santé » (« One Health »), qui donne le pouvoir au directeur général de l’OMS de décider d’une urgence de santé publique de portée internationale, en cas de suspicion ou de risque d’incident international quel qu’il soit. C’est une extension énorme de ses pouvoirs de décider quand la pandémie ou l’urgence commence et quand elle se termine. Pendant la pandémie de COVID-19, l’OMS s’est déjà octroyé le pouvoir de définir la « bonne » information. Elle a pris ce pouvoir de définir ce qu’était la désinformation, ce que disait « la Science ». Quand on vous dicte ce que la Science propose comme seule réponse immuable à n’importe quelle question, il y a clairement anguille sous roche. Car la science n’est jamais figée : elle est toujours ouverte aux modifications et aux nouveautés à découvrir, aux thèses à affiner. Par ce futur Accord, l’OMS va, aussi, devenir l’arbitre de ce qu’est la Science. Est-ce vraiment ça que les États veulent?

Un mot sur seulement deux amendements (allez voir le reste)
Ils sont disponibles à l’URL https://apps.who.int/gb/wgihr/
Dans l’Article 1, l’expression « sans engagement » (« non-binding ») est supprimée partout, ce qui laisse présager d’un engagement de la part des États à se conformer à ces règles.
Dans l’Article 3, « dans le plein respect de la dignité, des droits de l’homme et des libertés fondamentales des personnes » est supprimé et remplacé par « sur la base des principes d’équité, d’inclusivité, de cohérence … ». Peut-on imaginer que l’équité soit équivalente au respect de la dignité. L’équité risque bien de signifier « la même chose pour tout le monde », ce qui est loin du respect de la différence.

Fondée en 1948 en tant qu’agence spécialisée des Nations Unies chargée de la santé publique internationale, elle se compose de 194 États membres, essentiellement l’ensemble des membres de l’ONU à l’exclusion du Lichtenstein et du Saint-Siège. Les idéaux originaux de l’OMS étaient tout à fait louables : elle était au service de la santé du peuple, gouvernée par ses États membres, qui mettront en œuvre une politique de santé dans l’intérêt de leur peuple. Elle était basée sur un Règlement Sanitaire International (en anglais, International Health Regulations ou IHR), toujours d’application aujourd’hui, mais qui sera fondamentalement modifié par les deux instruments qui sont en préparation suite à la pandémie de COVID-19.
L’OMS est domiciliée à Genève et bénéficie donc d’un statut particulier. Ses employés sont exonérés d’impôt, et eux et leurs familles bénéficient tous de l’immunité diplomatique, donc une très bonne protection contre toute poursuite à leur encontre. Il s’agit, de plus, d’un organe supranational, non élu et non responsable. Je pense que ça fait peur si on lui donne un pouvoir quelconque.

Qui finance l’OMS ?

L’OMS n’est plus du tout financée majoritairement par ses États membres, ceux qu’elle cherche à conseiller ( ou contrôler). Elle est financée à plus de 80% par des sources « volontaires ». Les pays membres paient ce qu’on appelle des «contributions statutaires», un pourcentage du PIB d’un pays convenu tous les deux ans lors de l’Assemblée mondiale de la santé. Habituellement, ces sommes couvrent moins de 20 % du budget total de l’OMS. Cela signifie que plus de 80 % du financement de l’OMS reposent sur des « contributions volontaires », c’est-à-dire toute somme d’argent donnée librement par des donateurs, qu’il s’agisse d’États membres, d’ONG, d’organisations philanthropiques ou d‘autres entités privées (http://open.who.int/2020-21/contributors/contributor). Ces contributions volontaires sont généralement affectées à des projets ou à des maladies spécifiques, ce qui signifie que l’OMS ne peut pas décider librement comment les utiliser. « Actuellement, l’OMS n’a le contrôle total que sur environ un quart de son budget », a déclaré Lawrence Gostin, du Global Health Institute. « L’OMS ne peut donc pas définir l’agenda mondial de la santé et a dû répondre aux enchères de riches donateurs, non seulement des nations riches d’Europe et d’Amérique du Nord, mais aussi de riches philanthropies telles que la Fondation Gates ». Au cours des années 2020-2021 (on n’a pas les résultats pour 2022), le deuxième plus grand donateur, après l’Allemagne, est la Fondation Bill et Melinda Gates, et le cinquième est Gavi Alliance. Alors pourquoi font-ils cela ? Ils sont de gros investisseurs dans les produits pharmaceutiques et la technologie expérimentale de l’ARNm qui s’est avérée si rentable pour ceux qui l’ont proposée et produite lors de la dernière pandémie.
Il est clair qu’il y a une forte influence extérieure sur la politique de l’OMS, une entité dont les amendements au Règlement sanitaire international et au traité sur la pandémie seront adoptés d’ici mai 2024 si les États ne font rien et laissent faire.

Mon premier roman

Après ma mésaventure de mise au chômage pour mes 60 ans, et 37 ans de carrière à l’ULiège, un moment de déprime s’est pointé. J’ai commencé à écrire des petites histoires, sans jamais les finir. Juste pour me changer les idées en consignant des idées dans des petits fichiers. J’avais déjà fait ça pour un de mes premiers sites web: des débuts d’histoires farfelues que les lecteurs intéressés pouvaient alimenter. En relisant ces petits morceaux d’histoire plus tard, c’était assez amusant. À la longue, deux ou trois récits semblaient pouvoir aboutir, et j’ai choisi ce premier thème: l’édification d’une société nouvelle sur une exoplanète, en dehors des contraintes des passés multiculturels. Et avant l’arrivée sur cette exoplanète, le voyage en vaisseau intersidéral, avec ses propres contraintes. Ce développement se fera en trois volumes: la mise sur pied du projet, le voyage, l’installation sur la planète. Il s’agit d’un roman de science-fiction.

Le premier volume est paru en janvier 2023, en auto-édition, grâce au Livre en Papier, société d’auto-édition belge. Son titre: Projet Pana.

La version papier est disponible en librairie à Liège (PAX, Livre aux Trésors, FNAC, Entre-Temps, Le Comptoir du Livre), ou en ligne par ce lien.

J’ai également créé une version EBOOK (format epub) disponible par ce lien ou sur demande.

En résumé:

PROJET PANA : projet collaboratif international privé en vue de coloniser une exoplanète, appelée Pana. Tant d’énergie, tant de personnes passionnées, tant de rêves, rassemblés dans cette histoire très largement utopique. L’histoire débute vers 2020, sur une Terre imaginaire, où, jusqu’en 2060, la dégradation catastrophique des conditions de vie va conduire un groupe de personnalités extraordinaires à instaurer un changement de mentalité mondial. Ces transformations vont permettre au rêve de voyage intersidéral de deux milliardaires hors du commun de voir le jour. Le consortium international privé qu’ils créent, SidTrav, mènera à terme la construction de trois flottes de vaisseaux intersidéraux pour des voyages de plusieurs centaines d’années, vers une exoplanète appelée Pana. Cette histoire se termine en 2160 et raconte un élan et une collaboration gigantesque. Tous ces personnages vont partager et transmettre leurs passions pour le développement, l’équité, l’espace, vont façonner le projet et le mener à sa réussite.

J’ai également créé un site web dédié au roman: roman-pana.com. À ne pas manquer !